Robosub 2016 – Jour 4: Les Qualifications

Aujourd’hui a été le début du sprint pour arriver aux grands honneurs. L’équipe s’est présentée au TRANSDEC (piscine exceptionnelle où se déroule la compétition). Heure de lever pour les premiers équipiers arrivés sur le site : 5 :15. Tout au long de la compétition, l’heure d’ouverture pour la réservation des tests est à 6 :00 et les premiers tests sont à 7 :00. Toutes les équipes présentes à 5 :59 seront dans tirage au sort. Le premier à être tiré dispose du premier choix pour le test, le deuxième dispose du deuxième choix et ainsi de suite. Voilà l’importance de se lever à 5 :15. À peine le temps de se jeter un peu d’eau dans la figure et d’enfiler du linge propre avant de monter dans le véhicule et prendre la direction de la piscine. Pour ceux qui s’inquiètent, et bien, vous avez raison de faire. Les premiers arrivés doivent se précipiter au site de compétition sans café. Le café doit arriver avec les autres. En fait, la stratégie est de séparer l’équipe en deux. La première équipe se dépêche arriver avant 5 :59 pour laisser les six autres membres avoir une heure de sommeille du plus. En fait, une heure de plus ce n’est pas du luxe, considérant que ces 6 personnes se couchent normalement deux heures plus tard pour travailler sur le code du sous-marin.

Pour ce qui est du déroulement, nous avons eu 4 tests. Le premier a eu lieu 7 :30. Nous avons rencontré des problèmes de moteurs. Le moteur vertical avant et le moteur transversal avant ont cessé de fonctionner, ce qui nous a empêchés de franchir la « gate » et nous qualifier pour la demi-finale au premier test. Tout de même, nous avons pu tester les données reçues des hydrophones. Mauvaises nouvelles ! Les hydrophones nous renvoient plein de positions de l’émetteur aberrantes et erronées.

Par contre, excellente nouvelle, quatre litres de café plus tard (10 minutes plus tard pour ceux qui se posent la question), le problème de moteur a été ‘’identifié’’ et résolu. La carte de navigation faisait défaut. Nous l’avons remplacé par celle de secours. Curieusement, aucun test n’a pu détecter une défectuosité dans la première carte. Nous avons donc réintégré la première carte au sous-marin et le problème ne s’est pas représenté. Faites-en vos conclusions, mais nous on en a déduit que Babe avait un surplus de stress (encore pour ceux qui veulent savoir, Babe étant le nom informel de notre sous-marin).

Avec un véhicule disposant de l’expérience et de la vigueur de Babe, nous n’avons pas pris de temps pour retourner sur la bonne voie de la réussite au deuxième test. Nous nous sommes qualifiés pour les demi-finales et nous avons commencé à acquérir de l’information sur le parcours à l’aide des caméras et du sonar. Pour reprendre l’expression de nos spécialistes : « C’est écœurant ! On est en Business ». Nous sommes restés sur cette belle lancée pour le troisième test.

Pour le dernier test, nous sommes retournés sur le problème des hydrophones. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour les faire fonctionner comme il faut, mais en vain. Nous avons dû plier bagage pour mieux comprendre et régler ce problème à l’hôtel, car il n’y avait plus de plages de tests disponibles d’ici la fin de la journée.

Pour ce soir, au menu : Règle le problème des hydrophones, on améliore l’interface usager pour le mapping, on ajuste les fonctions du mapping, on travaille sur la calibration des filtres de vision et on règle quelques bugs sur le CAN.

Pour demain, au menu : Tout dépend des résultats de ce soir, mais deux choses sont sûres, on confirme la mission des bouées et on réussit la tâche du pinger !

 

Désolé pour le délai, nous avons eu des problèmes de communication hier soir.